La Nouvelle-Calédonie compte déjà 2 centrales à charbon et est dépendante des énergies fossiles à hauteur de 99%. Une 3ème centrale à charbon entrainerait un taux d’émissions de CO2 de 36,8 Tonnes par an par habitant !
La combustion du charbon produit des toxiques (poussières, mercure…) et du CO2, principal contributeur au changement climatique et responsable de l’acidification des océans.
Pour construire sa centrale, la SLN prétend à des financements publics à hauteur de 50% environ, d’une part issus du Gouvernement français et d’autre part de la Nouvelle-Calédonie.
S’agissant de ce projet, la France a déclaré par la voix d’un ministre des outremers : « Le charbon est le meilleur choix économique et environnemental » Or l’Etat est actionnaire de ERAMET-SLN…
Le 6 février dernier, le Président Hollande et son Premier ministre Manuel Valls ont pourtant confirmé l’arrêt des subventions s’agissant des projets de centrale à charbon sans stockage de carbone, dans les pays en voie de développement. M. Valls souligne que « C’est une position que la France – qui entend montrer l’exemple – affirmera au sein de l’OCDE, puis lors des négociations de la COP21 ».
L’association Ensemble Pour la Planète a pourtant proposé une centrale mixte (charbon et énergie renouvelable) qui permettrait, a minima, de stabiliser les émissions de CO2 de l’industriel. Depuis décembre 2012, l’association demande communication des études de faisabilité des solutions alternatives au tout charbon.
Face au silence du gouvernement, EPLP a lancé une pétition afin de l’alerter sur ce choix énergétique alarmant.