La SNH rappelle l’absence de connaissance du comportement des animaux marins et leurs réactions à la présence de dispositifs hydrolien ou marémoteur
L’association Scottish Natural Heritage (SNH) a lancé une consultation publique environnementale pour mieux connaître le comportement de la faune marine, tels que les mammifères marins, les poissons et les oiseaux plongeurs dans ses eaux, mais également son environnement marin.
Connaître le comportement de la faune est nécessaire pour éviter des blocages dans le cadre du principe de précaution
A la fois protégée et peu connue, une meilleure connaissance du comportement de la faune et de l’environnement est nécessaire pour éviter des blocages dans le cadre du principe de précaution. Les résultats de cette étude devrait être éditée sous forme de guide de bonnes pratiques, utile pour les bureaux d’études, les industriels, les développeurs, mais qui pourrait également être utilisé par le gouvernement afin d’émettre des critères référentiels pour éviter les risques de collision entre les turbines des futures fermes hydroliennes et la faune marine.
Les développeurs sont invités à inclure une évaluation des risques de collision dans le cadre de leur étude d’impact de l’environnement et, pour certains projets, les règles Habitat et Règlement d’évaluation.
Connaître les comportements et les routes utilisées par la faune pou prendre des mesures efficaces
En effet, la SNH rappelle l’absence de connaissance du comportement des animaux marins et leurs réactions à la présence de dispositifs hydrolien ou marémoteur. Cette meilleure connaissance des comportements et des routes utilisées par la faune, devrait permettre d’émettre des avis afin d’éviter d’utiliser un site si celui-ci est trop fréquenté, de prendre des mesures d’évitement près d’une machine, ou de mesurer plus clairement les forces hydrodynamiques qui propulsent les animaux en dehors du sillage des machines.
Actuellement, si les animaux ne se heurtent pas aux machines compte tenu de leur nombre extrêmement réduit, on ne connait pas le niveau des blessures et l’importance écologique de celles-ci.
Les données doivent être transmises avant 10 décembre 2015.