Le réchauffement de la température de l’eau à l’origine des déplacements de bancs de poissons dont s’alimentent les otaries de Guadeloupe et les lions de mer
L’organisation NOAA Fisheries a sonné l’alarme la première sur une «mortalité inhabituelle» de cette espèce protégée d’otaries à fourrure brune.
Leur population est estimée à environ 15 000 et depuis janvier, environ 80 otaries à fourrure se sont échouées sur la côte de Californie, soit huit fois plus que d’ordinaire, constate le Centre des mammifères marins (TMMC).
Cette nouvelle alerte s’ajoute à celle donnée il y a quelques mois sur les lions de mer, qui se sont échoués également à un rythme anormal sur les côtes californiennes.
« Les conditions sont anormales dans le Pacifique depuis deux ans », notamment à cause d’un réchauffement de la température de l’eau. Elles provoquent « des changements significatifs dans les schémas de déplacements des poissons dont s’alimentent les otaries de Guadeloupe et les lions de mer », conclut le TMMC.