Dessalement d’eau de mer en préservant l’écosystème
C’est la première entreprise à répondre efficacement et écologiquement au sempiternel problème du dessalement d’eau de mer.
De nombreux pays industrialisés cherchent la solution depuis très longtemps : comment faire fonctionner une unité de dessalement d’eau de mer tout en préservant l’écosystème, sans rejeter de C02 dans l’atmosphère ?
Pour la première fois au monde, Marc Vergnet et Maxime Haudebourg, les deux dirigeants de Mascara, une entreprise chartraine, ont trouvé la solution : une unité de dessalement fonctionnant en continu grâce à des panneaux solaires.
« Une unité de dessalement qui n’ait pas besoin de pression constante et qui soit donc adapté à une variation de l’ensoleillement. La solution se trouve dans le pilotage des membranes, ce sont elles qui, dans mon système, décident de la pression dont elles ont besoin » expose l’inventeur.
Un partenariat avec le groupe Suez
Le système est tellement prometteur que le groupe Suez a proposé un partenariat à Mascara. Le premier prototype, Osmosun, fonctionne depuis un an, dans les locaux chartrains de l’entreprise.
Un premier contrat pour une unité pilote a été déjà signé avec Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, et des négociations très avancées sont en cours avec Bora-Bora, en Polynésie française. « Nous sommes également en contact avec le Maroc, le Bangladesh et de nombreux autres pays. » explique Marc Vergnet, qui s’est imposé comme le premier fabricant français d’éoliennes et qui est actuellement le « premier distributeur d’eau en Afrique avec 100 000 pompes installées, donnant accès à l’eau à 50 millions de personnes ».