Si le SeaWorld veut ĂȘtre reconnu comme une organisation vĂ©ritablement dĂ©diĂ©e Ă la conservation, il doit mettre fin Ă son programme de reproduction d’orques en captivitĂ©
Cette mesure fait partie des efforts continus de SeaWorld pour sauver sa rĂ©putation dĂ©labrĂ©e en se concentrant davantage sur l’Ă©ducation des orques et la conservation que sur le divertissement. Depuis la sortie en 2013 du documentaire Blackfish, qui dĂ©nonçait lâimpact de la captivitĂ© des orques, le groupe a perdu la moitiĂ© de sa valeur de marchĂ©.
La frĂ©quentation des 11 parcs de SeaWorld a chutĂ© de 4,2 pour cent au cours de 2014, alors qu’elle n’a baissĂ© que de 0,4 pour cent au cours du prĂ©cĂ©dent trimestre
Le groupe tente de redorer son blason avec cette annonce, mais nombre d’activistes se mĂ©fient de leurs pratiques. Le spectacle peut se transformer en une prĂ©sentation plus informelle sans musique, ni danse, ni siĂšges disponibles dans le stade, mais en proposant aux visiteurs de rester au bord de la piscine pour observer comment les formateurs et vĂ©tĂ©rinaires forment et soignent les animaux…
Le parlementaire californien Adam Schiff a affirmĂ© lundi quâil envisageait un projet de loi interdisant progressivement de garder et dâĂ©lever les orques en captivitĂ©, des mesures qui enterreraient pour de bon les spectacles comme celui de SeaWorld. « Les preuves dĂ©montrent sans conteste que les dĂ©gĂąts psychologiques et physiques sur ces magnifiques animaux dĂ©passent de loin tout le bĂ©nĂ©fice de leur exhibition », a-t-il insistĂ©.
D’aprĂšs nombre de militants, le SeaWorld devrait mettre fin Ă son programme de reproduction d’orques en captivitĂ©, s’il veut ĂȘtre reconnu comme une organisation vĂ©ritablement dĂ©diĂ©e Ă la conservation.