La Guadeloupe, un ancrage gĂ©ographique idĂ©al au cĆur des CaraĂŻbes
La Guadeloupe dispose de nombreux atouts, parmi lesquels un ancrage gĂ©ographique facilitant les Ă©changes avec les pays voisins, une richesse gĂ©ographique permettant de diversifier les produits touristiques tels que le nautisme et le tourisme vert tout en valorisant lâarchipel avec les petites Ăźles paradisiaques des Saintes, Marie-Galante et la DĂ©sirade, ainsi que des dispositifs de soutien Ă lâinvestissement attractifs.
La Grande-Terre, plate et aride, concentre lâactivitĂ© touristique, avec les stations balnĂ©aires de Gosier, Sainte-Anne et Saint-François, aux superbes lagons turquoise, apprĂ©ciĂ©s des kitesurfeurs et vĂ©liplanchistes, tandis que la Basse-Terre est le royaume dâune nature exubĂ©rante. On peut y goĂ»ter la douceur de vivre Ă Deshaies, tester la plongĂ©e sous-marine Ă Bouillante, pratiquer des randonnĂ©es vers les cascades dans le luxuriant Parc national qui borde le volcan de la SoufriĂšre, ou encore sâadonner au surf au large des plages de sable noir ou ocre…
Les petites Ăźles du reste de lâarchipel valent toutes le dĂ©tour : la rĂ©serve de Petite-Terre est le paradis des iguanes. Marie-Galante, au rhum et aux plages rĂ©putĂ©s, offre une remontĂ©e dans le temps, loin du tourisme de masse.
Si les cĂŽtes guadeloupĂ©ennes offrent de superbes fonds, le volcan domine le paysage de lâarchipel… SoufriĂšre bouillonne et grouille de vie, mais semble dormir pour lâĂ©ternitĂ©.
L’archipel de la Guadeloupe, rĂ©serve de la biosphĂšre
DotĂ© dâun patrimoine naturel exceptionnel et dâun taux dâendĂ©misme important, lâarchipel de la Guadeloupe constitue un haut lieu de la biodiversitĂ© mondiale. Ă ce titre, il est classĂ© rĂ©serve de la biosphĂšre.
Sur ce territoire dâenviron 1 780 km2 regroupant 7 Ăźles habitĂ©es, les Ă©cosystĂšmes forestiers marquent les contrastes topographiques et paysagers. La forĂȘt couvre ainsi 69 000 ha et se dĂ©compose en 4 grands types : la forĂȘt dense humide dite forĂȘt hygrophile, la forĂȘt mĂ©sophile, la forĂȘt sĂšche appelĂ©e xĂ©rophile et la mangrove englobant les milieux humides littoraux dont la forĂȘt marĂ©cageuse.
LâONF (office national des forĂȘts) Guadeloupe gĂšre 38 223 ha de forĂȘts publiques â comprenant notamment les forĂȘts domaniales, dĂ©partementales et certains sites du conservatoire du littoral â depuis le massif volcanique de la Basse-Terre aux falaises abruptes de la Grande-Terre.
Ă travers ses actions en faveur de lâenvironnement, du tourisme, de lâinsertion Ă©conomique et sociale, câest toute la richesse naturelle et la diversitĂ© de lâarchipel qui est protĂ©gĂ©e et mise en valeur.
Le parc national de Guadeloupe, établissement public, a quant à lui pour principales missions de préserver le patrimoine naturel, de maintenir la diversité biologique et de contribuer au développement durable des territoires qui le concernent. Depuis 2007, le parc est signataire de la Charte européenne du Tourisme durable dans les espaces protégés.
La réserve naturelle du Grand Cul-de-sac marin
La baie du Grand Cul-de-sac marin est délimitée dans sa partie marine par le plus long récif corallien (25 km de long) et dans sa partie terrestre par la plus large ceinture de mangrove, des Petites Antilles. La Réserve naturelle est gérée par le Parc national de la Guadeloupe depuis 1991.
Ces deux aires protĂ©gĂ©es font partie du rĂ©seau mondial des RĂ©serves de BiosphĂšre de lâUNESCO qui met en Ćuvre tous les moyens pour allier prĂ©sence humaine et protection du patrimoine naturel.
Promotion des activités écotouristiques avec le label « Marque de Confiance »
Lâune des actions du Parc dans le cadre de lâĂ©cotourisme est le soutien Ă certains prestataires touristiques, qui se sont engagĂ©s Ă exercer leurs activitĂ©s dans une dĂ©marche de respect et de valorisation du patrimoine naturel et culturel de la Guadeloupe.
Depuis 1998, le label « Marque de confiance du parc national de la Guadeloupe » concrétise cette démarche.
Ce sont des entreprises Ă taille humaine qui favorisent un accueil personnalisĂ©, convivial et de qualitĂ©. Venant dâhorizons diffĂ©rents, mais partageant une mĂȘme Ă©thique environnementale et passionnĂ©s par leurs activitĂ©s, ils font dĂ©couvrir aux visiteurs une « autre » Guadeloupe, authentique par ses multiples richesses.
Par cette dĂ©marche, la volontĂ© de lâĂtablissement public est dâimpulser une offre touristique organisĂ©e, avec une Ă©thique environnementale et tournĂ©e vers la dĂ©couverte des espaces protĂ©gĂ©s. Le dispositif concerne lâensemble de lâarchipel guadeloupĂ©en et se traduit par un contrat de qualitĂ© concernant Ă ce jour quatre types dâactivitĂ©s : hĂ©bergements, sites amĂ©nagĂ©s, activitĂ©s de pleine nature, activitĂ©s marines.
Lâobtention de la marque passe par la satisfaction dâune sĂ©rie de critĂšres. Lâaccent est mis sur les critĂšres environnementaux comme la prĂ©servation et la valorisation du patrimoine naturel, la pĂ©dagogie Ă lâenvironnement, lâutilisation dâĂ©nergies renouvelablesâŠ, sans occulter les aspects sociaux, culturels et Ă©conomiques, tels que la gestion et le dĂ©veloppement de lâemploi, le soutien Ă lâĂ©conomie locale, la valorisation du patrimoine culturel ou la communication et la promotion responsables.
Protection stricte des tortues marines
Autrefois, les eaux bordant lâarchipel guadeloupĂ©en abritaient des dizaines de milliers de tortues marines. Les plages accueillaient certainement les pontes de plusieurs milliers de ces reptiles (observation du pĂšre Du Tertre, 1670).
Lâexploitation des tortues marines depuis les dĂ©buts de la colonisation des Antilles par les EuropĂ©ens a abouti Ă une situation alarmante dĂšs le dernier quart du XXe siĂšcle :
Au dĂ©but des annĂ©es 1990, la situation est si catastrophique dans les Antilles françaises que la protection stricte des tortues marines apparaĂźt indispensable. Deux arrĂȘtĂ©s protĂ©geant intĂ©gralement ces espĂšces sont pris successivement (1991 en Guadeloupe et 1993 en Martinique).
Cette mesure, relativement bien appliquĂ©e aujourdâhui, commence Ă porter ses fruits et permet dâespĂ©rer un accroissement dâobservations des tortues sur les plages (pontes) et en mer.
En Guadeloupe, il existe aujourdâhui un RĂ©seau Tortue Marine Guadeloupe. Le rĂ©seau regroupe diffĂ©rentes associations, structures privĂ©es (dont des clubs de plongĂ©e) et Ă©tablissements publics de la Guadeloupe. Ces structures sont regroupĂ©es dans un rĂ©seau coordonnĂ© par lâAssociation Kap’Natirel (2004-2009) et depuis fĂ©vrier 2009 par lâONCFS, spĂ©cialement mandatĂ©e par la Direction rĂ©gionale de lâEnvironnement.
Protection des herbiers et mangroves
Les herbiers sont constitués de plantes marines, les phanérogames, qui ne sont pas des algues, mais bien des plantes avec des feuilles, racines et des fleurs.
En Guadeloupe, les herbiers couvrent prĂšs de 10 000 ha sous-marins et sont trĂšs dĂ©veloppĂ©s dans le Grand Cul-de-sac marin oĂč lâon trouve six espĂšces diffĂ©rentes dont Thalassia testudinum (ou herbe Ă tortue)
et Syringodium filiforme (ou herbe Ă lamentin).
Ces deux espÚces et surtout Thalassia testudinum jouent un rÎle écologique majeur en tant que nurserie et source de nourriture pour de nombreuses espÚces récifales.
Ce sont les herbiers qui souffrent le plus des activitĂ©s humaines et plus particuliĂšrement de lâaugmentation de la turbiditĂ© de lâeau dans les baies.
Par ailleurs, ils sont souvent détruits par les aménagements cÎtiers, comme la construction de ports, de jetées, le dragage des chenaux ou les mouillages forains.
Comme la mangrove, lâherbier retient les sĂ©diments grĂące Ă ses longues racines et rhizomes. Il apporte ainsi abri et nourriture aux organismes marins.
ĂvĂšnements nautiques
La Route du Rhum-Destination Guadeloupe
La Route du Rhum est une course transatlantique en solitaire, dâenviron 3 542 milles (environ 6 560 km) qui se court de Saint-Malo Ă Pointe-Ă -Pitre tous les quatre ans au mois de novembre.
Depuis 2010, la flotte est rĂ©partie en cinq catĂ©gories : Ultime, Multi50, IMOCA, Class40 et Rhum. Lâorganisation de la course est gĂ©rĂ©e par la sociĂ©tĂ© Pen Duick SAS.
Tour de Guadeloupe en voile traditionnelle
Chaque annĂ©e en juillet, le Tour de Guadeloupe en Voile Traditionnelle offre un magnifique spectacle en mer. NĂ© il y a maintenant plus de 10 ans, le TGVT regroupe aujourdâhui plus de 40 Ă©quipages qui sillonnent, pendant 10 jours, les cĂŽtes de lâArchipel sur leurs canots saintois. Ultime Ă©tape avant la Route du Rhum-Destination Guadeloupe, le TGVT est lâoccasion Ă©galement pour la collectivitĂ© de promouvoir lâarrivĂ©e de la Route du Rhum et les skippers guadeloupĂ©ens qui participeront Ă cette course mythique. Ă chaque Ă©tape, le village du TGVT regroupe artisans et producteurs locaux.
Karukera Kayak Challenge
Le Karukera Kayak Challenge de Basse Terre de 20 km se dĂ©roule en janvier et est ouvert Ă tous les pratiquants â novices et confirmĂ©s â de kayak.
Ze Caribbean Race
Départ de Marie Galante, à RiviÚre Sens, plage de sable noir au pied des Monts Caraïbes et du volcan de la SoufriÚre. Poussé par les alizés, à travers des paysages paradisiaques, vous pagayerez avec les meilleurs Paddlers mondiaux sur un parcours inédit.
En solo ou en relais, Ze Caribbean Race, câest tout simplement lâĂ©vĂ©nement tropical par excellence du calendrier international de Stand Up Paddle 2015.
Dâabord nommĂ©e « KarukĂ©ra » par les AmĂ©rindiens qui lâhabitent, lâĂźle prend le nom de Guadeloupe lorsque Christophe Colomb y aborde le 4 novembre 1493, en hommage Ă la Vierge protectrice des navigateurs, « Santa-Maria de Guadalupe ».