Partage de connaissances et réflexion commune à des moyens de répondre aux enjeux climatiques actuels pour préserver les richesses offertes par la planète et lutter contre l’accaparement des terres
Créé en 1948, l’UICN a depuis lors participé à tous les principaux débats mondiaux sur l’environnement et le développement durable. Ses recommandations et sa philosophie intègrent les enjeux de développement durable dans nos modes de vie et de production et appellent les acteurs du monde entier à les intégrer à leurs politiques. Dans cette optique, l’UICN fournit des connaissances scientifiques et offre un espace de débat international où se rejoignent des acteurs divers et engagés.
Toute motion adoptée à la conférence de l’UICN « devient une résolution avec un poids considérable » à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) « qui est dotée d’une autorité légale », a expliqué John Robinson, un responsable de l’ONG Wildlife Conservation Society.
Plusieurs milliers d’acteurs politiques, d’universitaires, de responsables d’entreprises et de citoyens, le tout appartenant à des communautés indigènes du monde entier se réunissent depuis le 1er septembre autour d’un même objectif. Au programme : partage de connaissances, et réflexion commune à des moyens de répondre aux enjeux climatiques actuels, pour préserver les richesses offertes par notre planète et lutter contre l’accaparement des terres.
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Les peuples indigènes restent les meilleurs protecteurs du monde naturel
Le président Obama s’est exprimé mercredi 7 septembre à Honolulu devant des leaders des îles du Pacifique et des délégués du congrès pour discuter du rôle que jouent les îles isolées dans le contexte du climat mais aussi de l’importance du lien entre conservation et changement climatique.
Pour Ben Rhodes, conseiller adjoint pour la sécurité nationale à la Maison Blanche, cette conférence représente « une occasion importante de rassembler non seulement les responsables des îles du Pacifique, motivés par la mise en œuvre d’actions urgentes contre le changement climatique, mais aussi des défenseurs de l’environnement de partout dans le monde ».
Directement concernés par la protection de la nature, et premières victimes de la destruction de leur environnement, les peuples autochtones demeurent les meilleurs protecteurs du monde naturel.
D’après reporterre.net, « les peuples indigènes sont étroitement liés à l’environnement et au territoire dont ils dépendent, dont ils prennent soin et dont ils tirent tous leurs moyens de subsistance depuis d’innombrables générations. Lorsqu’ils en sont séparés, toutes leurs traditions, leurs savoirs, leurs croyances et par-là même leur identité disparaissent. » En conservant une harmonie avec leurs modes de vie, ces communautés nous montrent humblement qu’une cohabitation respectueuse avec la nature est possible mais surtout souhaitable. Malheureusement, dans le contexte actuel, ils sont encore et toujours les victimes des migrations dues au réchauffement climatique et des expropriations infligées par des États qui nient toute responsabilité au nom de l’économie triomphante. Les activités proposées par ce grand rassemblement annuel qui englobe plus de 1200 organisations gouvernementales ou non doivent influencer efficacement les prochaines décisions majeures des Nations unies face au réchauffement climatique.