Takone une collaboration Maré Métropole Française
Takone, c’est le fruit d’une association entre la société française Robertet l’un des leaders mondiaux de la fabrication des arômes et bases pour la parfumerie et Jean Waikedre originaire de l’Île de Maré. Ce dernier, chimiste de formation, spécialiste du Santal, était chercheur à l’IRD de Nouvelle-Calédonie avant d’accepter de collaborer au projet Serei Nod Nengone. Ensemble ils investirent et créèrent un outil moderne dédié à la production d’une huile essentielle de Santal de très grande qualité.
Le Santal utilisé depuis des millénaires
L’ arbre de santal blanc (Santalum Album) est endémique de la grande zone Indo Pacifique. En Inde des écrits de quatre milles ans font foi de son utilisation en tant que matériau pour la réalisation d’objets de culte pour les temples. Dès la même époque son utilisation est avérée pour la fabrication d’huiles ou de produits de fumigation utilisés lors de cérémonies religieuses.
Le Santal fait partie de l’histoire de l’Asie Pacifique
Il fut l’objet d’un commerce intense et de pillage en Nouvelle Calédonie à partir de la première partie du 19 ème siècle. Les marchands européens troquaient alors le bois de santal dans les îles du Pacifique contre des objets domestiques ordinaires. Ils l’embarquaient et le transportait vers la Chine. Ils l’échangeait alors contre du thé qu’ils ramenaient vers l’Australie puis revenaient vers les îles. La ressource fût alors mise à mal dans toutes les zones où il était endémique. D’autres îles de Nouvelle-Calédonie comme Ouvea https://www.enezgreen.com/hebergement-en-bungalows-hotel-beaupre-a-ouvea/ ou l’Ile des Pins furent concernées.
Une prise de conscience a sauvé l’espèce Santal dans plusieurs îles Calédoniennes
Aujourd’hui la plus part des pays de production ont compris l’intérêt qu’ils pouvaient retirer d’une gestion durable de cette espèce botanique. L’Inde le protège et interdit à tout propriétaire terrien de l’abattre sans autorisation, y compris dans une propriété privée. En Calédonie comme dans beaucoup d’ îles du Pacifique on n’exporte plus le bois mais on exploite la ressource localement.
Le Santal est aujourd’hui cultivé dans nombre de pays
Les pays comme la Chine, l’ Australie, l’Indonésie ou les îles du Pacifique le cultivent dans des environnements naturels différents. De ce fait le Santalum album développe des signes de différenciation. Il porte alors des noms différents: par exemple Santalum spicatum en Australie ou Austrocalodenicum en Nouvelle-Calédonie ou Santalum Insulare aux Îles Marquises ou en Polynésie. Cette dernière se décompose à nouveau localement en deux espèces: le Santal jaune et Santal rouge aux propriétés et odeurs très différentes.
Huile essentielle de Santal et chémotype
Ces environnements naturels variés donneront naissance à des arbres dont les chémotypes des huiles essentielles seront différents. Ces chémotypes, cartes d’identité chimique des huiles contenues dans le végétal, définiront les caractéristiques olfactives et thérapeutiques de chacune des espèces. En conséquence, l’acquéreur d’une huile essentielle de Santal peut effectuer son achat en ciblant une espèce qui satisfait ses besoins. Le Santal de Maré est considéré comme une perle rare, un véritable trésor de par ses qualités olfactives et thérapeutiques: https://www.pierrefranchomme-lab.com/ (visiter le site d’un grand spécialistes des huiles essentielles)
Le Santal de l’île de Maré est un trésor
Le procédé d’extraction revêt une grande importance pour l’obtention d’une qualité maximale. Le procédé à froid mis en oeuvre à Takone est innovant et breveté. Depuis longtemps, l’huile essentielle de Santalum Album est fort appréciée des grands parfumeurs. Leur degré d’exigence nécessite la recherche pour leur clientèle privée de matières premières d’exception. Pour cette raison, des grands noms comme Guerlain semblent intégrer l’huile essentielle de Maré dans leurs compositions.
Sur l’île de Maré l’exploitation durable du Santal est une réalité
Le pillage que les marchands européens firent subir aux îles Calédoniennes est un lointain souvenir. Il faillit faire disparaître le bois de santal des îles du Pacifique. Par chance, aujourd’hui, l’exploitation du bois peut s’organiser de façon durable avec la participation des résidents de l’île.
La population de Maré impliquée dans le projet Santal
Les autorités civiles et coutumières de Maré comme celles des îles de Nouvelle-Calédonie ont collaboré à inventorier le patrimoine botanique. A Maré elles ont organisé une coupe contrôlée et ont assuré la repousse du Santal en créant des pépinières. Chaque coeur de tronc apporté à l’usine pour distillation est acheté et payé par Takone dans la mesure où un certificat visé par une autorité de contrôle est fourni. Ce certificat n’est délivré que si l’exploitant peut apporter la preuve qu’au moins un arbre de Santal en remplacement de celui coupé a été planté.
L’usine de santal de l’île de Maré suscite l’intérêt des visiteurs
Le site se visite et des explications pertinentes sont dispensées. L’acquisition de produits de parfumerie et d’un savon forcément parfumé au santal est possible. Des petits tubes de 3ml d’huile essentielle produite sur place sont également à la vente. Cette huile odorante, boisée et épicée offerte en cadeau contribue à faire partager à des proches les fruits d’une découverte naturelle peu commune. Cette huile de santal est un des trésors de la nature.