Un travail de diagnostic a d’abord été conduit par Finistère tourisme, avec l’université de Brest. S’il est connu que la France est la première destination mondiale, on sait moins que le Finistère est la huitième destination départementale, les îles représentant une large part de cette attractivité.
Le schéma de développement, qui court jusqu’en 2018, consiste en six points : le soutien aux offices de tourisme, l’information des visiteurs depuis le continent jusqu’aux îles, l’adaptation de l’offre d’hébergement et de restauration, la définition d’une stratégie de communication, le développement du numérique et, enfin, la mise en place d’outils d’observation de l’activité touristique.
La convention est assurément un outil efficace pour canaliser les aides décidées par le conseil départemental en faveur des îles.
Les transports : un des points faibles du développement du tourisme dans les îles
Parmi les touristes français qui visitent les îles (plus de neuf visiteurs sur dix), 54% viennent de Bretagne et 13% de la région parisienne.
La question des transports n’a pas encore été traitée sérieusement et représente pourtant l’un des points faibles du développement du tourisme dans les îles.
Ni la compagnie des cars de l’Élorn (qui conduit les touristes de Brest au Conquet) ni la Penn-ar-Bed (qui assure la liaison maritime vers les îles) ni la Finist’air (qui mène par avion les voyageurs à Ouessant depuis Guipavas) ne coordonnent leurs horaires entre elles, moins encore avec la SNCF et Air France, d’après les élus. Il faut compter dix heures pour venir à Ouessant de Paris en train-car-bateau. Mais le comble demeure l’absence de parkings gratuits au Conquet qui augmente considérablement le coût d’un séjour sur Ouessant ou Molène et stresse les voyageurs qui doivent trouver une place sur le parking payant situé à l’autre bout de la ville avec des navettes aléatoires pour les ramener au quai. Autant de questions qui restent, pour l’instant, sans réponse.