Un diagnostic de la ressource en eau réalisé île par île
L’association les îles du Ponant et l’agence de l’eau Loire-Bretagne ont signé le 16 septembre dernier en mairie de Fouesnant-les Glénan un accord de programmation pour améliorer la ressource en eau des 13 îles du Ponant du bassin Loire-Bretagne.
Cet accord concerne 13 îles dont cinq finistériennes : Batz, Ouessant, Molène, Sein et l’archipel des Glénan, Bréhat dans les Côtes d’Armor, l’île d’Yeu en Vendée et dans le Morbihan, les ’îles aux Moines, d’Arz, Houat, Hoëdic, Belle-Ile-en-Mer et Groix.
D’après Denis Bredin, directeur de l’Association des îles du Ponant, c’est la première fois que nous menons un travail transversal de cette ampleur sur toutes les îles. Deux années ont été nécessaires pour faire le diagnostic île par île. Au bout de trois ans, nous ferons le bilan.
Vingt millions d’euros consacrés aux seuls travaux d’assainissement sur l’ensemble des îles
Depuis l’île d’Yeu au large de la côte Atlantique jusqu’à Bréhat, au large des Côtes d’Armor, les 13 îles du Ponant compte 15800 habitants à l’année pour environ 2 millions de visiteurs accueillis par an.
Un diagnostic de la situation de la ressource en eau, réalisé sur ces îles en 2015 par l’agence de l’eau Loire-Bretagne et l’association des Iles du Ponant a conduit à l’élaboration d’un programme d’actions qui s’étend sur la période 2016-2018 avec des objectifs précis.
Vingt millions d’euros sont consacrés aux seuls travaux d’assainissement sur l’ensemble des îles. Au programme, la création ou amélioration d’ouvrages épuratoires, la réhabilitation de branchement des particuliers, la sécurisation des postes de relèvement, l’amélioration de la gestion des boues et la reconnaissance des spécificités insulaires est prise en compte pour mener à bien ce programme. Ainsi, l’agence de l’eau majorera de 40% ses coûts plafonds afin d’assurer les surcoûts des travaux liés au caractère îlien. L’accord de programmation prévoit un montant de dépenses de 26 millions d’euros sur la période 2016 à 2018, avec une participation financière de l’agence de l’eau pouvant s’élever jusqu’à 11 millions d’euros.