Protéger les vies, les moyens de subsistance et les biens dans les petits États insulaires en développement
CREWS est une initiative qui vise à améliorer les capacités des systèmes d’alerte intégrés multirisques afin d’amplifier la prévention et l’information sur les risques d’événements hydrométéorologiques et climatiques dangereux. Entre 1970 à 2012, les sécheresses, inondations, tempêtes, cyclones tropicaux, orages soudains et températures extrêmes ont causé près de 2 millions de morts et engendré des pertes de 2 400 milliards de dollars à l’échelle mondiale.
Selon le 5e rapport du GIEC, la fréquence et l’ampleur de ces aléas climatiques sont en augmentation, ce qui accroît les menaces sur les vies humaines et les moyens de subsistance, particulièrement dans les pays vulnérables. Les pays qui ont réussi à mettre en place ces systèmes ont bénéficié d’une baisse spectaculaire de la mortalité due aux catastrophes. Les capacités de mise en oeuvre des systèmes d’alerte précoces dans différents pays et régions sont aujourd’hui très disparates au sein des pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID), qui connaissent des difficultés à fournir des alertes critiques aux autorités nationales et locales ainsi qu’aux populations résidentes.
Une coalition de pays et d’organisations spécialisées dans la météorologie et la prévention des risques
Née lors de la 3e Conférence sur la réduction des risques de catastrophes, à Sendai, au Japon, en mars 2015, CREWS est le fruit d’une collaboration entre l’Organisation météorologique mondiale (OMM), du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR) et de la Banque mondiale (GFDRR). La France, l’Allemagne, le luxembourg, l’Australie, le Canada et les Pays-Bas soutenus par le Japon et le Royaume-Uni font partie des partenaires principaux de CREWS dont l’objectif est de mobiliser 100 millions de dollars afin de combler les insuffisances de financement dans les programmes de coopération bilatérale et multilatérale déjà existants. Un fonds fiduciaire hébergé par la Banque mondiale appuiera le développement des organisations et institutions de mise en œuvre et leurs activités.