Pour le gouvernement, le requin représente une pêche très importante pour le pays
Le gouvernement du Costa Rica tente vaguement de maintenir l’illusion qu’il se préoccupe réellement des eaux costaricaines.
Si la quantité de requins débarqués et exportés a diminué au cours des 5 dernières années, passant d’environ 900 tonnes métriques à 350 tonnes métriques par an, le trafic d’ailerons de requins dans le pays demeurent préoccupant.
Tout d’abord, il n’y a toujours aucun contrôle efficace sur le débarquement de requins pêchés ni sur leur origine. Deuxièmement, le gouvernement a récemment conclu un accord avec le secteur de la pêche pour ne pas soutenir l’incorporation de nouvelles espèces de requins sur les listes d’espèces protégées si ces dernières ont un intérêt commercial. Le gouvernement s’est par ailleurs adressé aux transporteurs tels qu’American Airlines et UPS, pour leur demander de revenir sur leur interdiction de transport des ailerons de requins dans leur cargaison !
Le gouvernement costaricain bafoue les avancées obtenues dans les pays voisins en prétendant qu’il maîtrise la situation en matière de shark finning.
Cocos Island subit pêche illégale au quotidien
Pour le gouvernement, le requin représente une pêche très importante pour le pays. En volume, il se place en deuxième position après le mahi-mahi. Donc, il y a une préoccupation sociale pour maintenir l’industrie de requin.
Cocos Island subit la pêche illégale chaque jour. Et dans d’autres zones protégées il n’y a pas de contrôle du tout. Les gardes-côtes bénéficient d epeu de moyens pour faire le travail – pas assez de bateau ni de personnel… Enfin, il est très probable qu’une partie importante des débarquements de requins proviennent d’aires marines protégées.