Les sonars utilisés pour détecter les sous-marins peuvent blesser des baleines, dauphins, phoques et autres morses et perturber leur alimentation et accouplement
Les environnementalistes et défenseurs des mammifères marins saluent cette étape marquante attribuée au Conseil de défense des ressources naturelles (Natural Resources Defense Council). Cette ONG américaine a proclamé que l’usage de sonars autorisé depuis 2012 pour une durée de 5 ans pour détecter les sous-marins ennemis dans le Pacifique, l’Atlantique, l’océan Indien et la mer Méditerranée, violait la loi de protection marine des mammifères, une législation de 1972 visant à protéger l’écosystème marin.
La réglementation de 2012 adoptée par le National Marine Fisheries Service autorisait l’usage de sonar par la Marine américaine à affecter chaque année près de 30 baleines et deux douzaines de pinnipèdes tels les phoques et lions de mer. L’US Navy était néanmoins tenue de couper, ou du moins retarder, l’usage d’un sonar si un mammifère approchait un navire. Les sonars plus puissants étaient interdits près des côtes ou des zones maritimes protégées.
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« Une proportion significative de l’habitat des mammifères marins du monde est sous-protégée »
La cour d’appel a statué au final que l’autorisation accordée par le gouvernement américain en 2012 a échoué à répondre à un article de la loi de protection exigeant un programme de défense militaire marin en temps de paix ayant « le moins d’impact possible sur les mammifères marins« .
« Le résultat est qu’une proportion significative de l’habitat des mammifères marins du monde est sous-protégée« , selon la décision.
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